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Buenos Aires, Buquebus, cui chico, Fangio, guanacos, martinetta, Pampa, tatous, Valdes
Avec Buquebus, le ferry, un petit tour sur le Rio de la Plata et l’Argentine nous a accueillis avec enthousiasme. Les argentins sont sympathiques, volubiles, causants, rieurs … mais un brin voleur et frimeurs, bref des latins qui ondulent au rythme du tango… Buenos Aires, la capitale avec sa pollution et ses voleurs à la tire où j’ai failli y laisser mon appareil de photo, ouf!
Un soir sur un parking, des voyageurs en manque de carburant, d’amour, de vin argentin (délicieux) ou de pesos ont siphonné en douceur une centaine de litres du carburant de Cavale, mes réservoirs à demi vidés sont tristes, je les ai oubliés pour dormir tranquillement sous une nuit étoilée !
Dans cet immense pays, il y a Buenos Aires, une mégapole survoltée ou chacun se déplace comme le vent dans une infernale course au trésor. Ici on ne flâne pas, on trottine, on bouscule, on percute… on oublie même de s’excuser et il y a « el campo », la campagne où la vie coule tranquillement, ou l’on rêve de chevauchées, de rodéos, ou l’on vit chichement. Mais à perte de vue, les barrières de fil de fer barbelés, quadrillent, rayent le paysage de la Pampa, chacun est chez soi, avec son bétail, avec sa tribu. Ici aussi, la vie change, les animaux en prairie disparaissent avec leurs légendaires gauchos. On parle d’ensilage, de fermes « modèle » de granulés et de rentabilité. Le monde change irrémédiablement ! Partout !
Mais la star, en ces journées de voyage, c’est notre cher Cavale. De l’enfant à l’ancêtre, de la belle au policier, on pose devant le Mercedes qui n’en croie pas ses phares ! Ici on est un peu macho et les hommes aiment les belles voitures, les camions et entre nous, moi aussi je trouve que notre vieux Mercedes, malgré ses 23 ans a fière allure. Tant pis pour les écolos, moi j’aime faire vrombir le moteur, qui goulument, sur les « ripios », les pistes, consomment plus de 50 litres au 100km ! (Dans les sables du Sahara, il a battu son record, 100l au 100km !)
Au large de Valdes, un geyser d’eau vaporisée en une tornade blanche, une forme grise, énorme, une queue qui disparait dans les eaux froides de l’Atlantique, les baleines sont en parade.
Sur les plages, des éléphants de mer paressent sous les rayons du soleil. Des lions de mer qui n’ont de lion que le nom se méfient des orques qui rodent dans les eaux bleu sombre à l’orée des plages, un lion de mer est un met de choix ! Il parait que l’orque est le plus gros prédateur de notre monde ! Je pense que l’homme, petit par sa taille, est avec ses armes de fer et de feu, le plus grand des prédateurs !
Site protégé et classé par l’Unesco, la faune des cotes de la presqu’ile de Vades vie encore « à la sauvage » . Et sur cette terre des Guanacos (lamas sauvages), les martinétas (des perdrix), des cui chico (des petits rongeurs), des tatous, des serpents, des autruches perpétuent le grand spectacle de la nature. Je me surprends et m’émerveille de la beauté de notre monde, je revis mes rêves d’enfants ….
Et il y a les fameux pingouins qui par centaines déambulent, se dandinent maladroitement sur les sentiers des humains, il faut le voir pour le croire. Pingouins de Magellan, vous nous avez bien surpris et amusés en faisant un bout de chemin à nos côtés. Un beau souvenir des plages du parc de Punto Tombo.
L’Argentine c’est aussi la Pampa, plate comme la main, monotone avec ses routes en ligne droite de plusieurs dizaines de km. Ici, le virage est denrée rare ! Où donc Fangio a-t-il appris à conduire ? Peut être sur une piste de danse ? là où tout tourne et virevolte.
Apres des heures au volant… c’est grand l’Argentine! et la vitesse des camions est limitée à 70 ou 80 km/h… Enfin, au loin, les premiers sommets enneigés des Andes dessinent une barrière de crocs étincelants qui rayent le bleu azur des cieux.
De l’autre côté, notre nouvelle terre d’aventure : le Chili. Roulez jeunesse !
AUGENDRE CLOUX a dit:
Eh bien il a fière allure notre guide dans la Pampa Argentine !! On vous suit avec envie, mais aussi nous revivons un peu de notre virée en terre de feu bonne année sur cette latitude, nous serons aussi en montagne à Chamonix pour le réveillon amicalement les tour du mondistes du XVeme en balade
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pascal ruse a dit:
bonjour Georges la route est longue mais l’ennui ne doit pas avoir sa place . La semaine prochaine ,je dois mettre mon bateau à l’eau pourvu qu’il reste au dessus !
Chacun son aventure :à bientot
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